Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur les risques psychosociaux (RPS), que sont les RPS, comment les mesurer, les prévenir, les guérir et leur impact sur la performance de l’entreprise.
Les risques psychosociaux (ou RPS), regroupent les risques pour la santé physique et mentale des collaborateurs engendrés par leurs conditions d’emploi, l’organisation interne et les relations de travail. Souvent négligés et pourtant si répandus, ils posent un véritable enjeu pour les collaborateurs directement concernés… mais aussi un problème de fond pour les entreprises.
Les enjeux de la prévention des RPS sont clés pour les RH aujourd’hui. Et plus que de chercher à les réduire, l’enjeu est avant tout de prévenir leur apparition.
Les risques psychosociaux (RPS) au travail représentent un risque pour la santé mentale et physique des collaborateurs dans les cas les plus extrêmes. Ils peuvent aller du stress au travail au burn-out en passant par l’absentéisme. Une charge mentale de travail trop abondante, une pénibilité du travail ou encore du harcèlement au travail sont des risques psychosociaux.
Il existe divers facteurs de risques. Par exemple l’intensité du travail, la faible autonomie au travail, des rapports sociaux dégradés, un niveau de stress ou de charge mentale trop élevée, des conflits de valeur etc. Si ces facteurs s’intensifient, on parle alors de risques psychosociaux.
Les risques psychosociaux sont de plus en plus présents en entreprise. Ils se divisent en trois catégories distinctes :
Ces RPS peuvent avoir des conséquences sur la santé des collaborateurs : épuisement professionnel, anxiété, dépression, maladies cardio-vasculaires, suicide…
L’exposition à ces situations de travail peut avoir des conséquences sur la santé des salariés, notamment en termes de maladies cardio-vasculaires, de troubles musculosquelettiques, de troubles anxio-dépressifs, d’épuisement professionnel, voire de suicide.
Les conséquences peuvent être plus ou moins fortes selon les collaborateurs mais cela reflète dans tous les cas un certain mal-être au travail. Cela est de plus en plus fréquent de nos jours car les salariés ne recherchent plus seulement un emploi, mais ils cherchent une qualité de vie au travail favorable à leur épanouissement.
Chez les actifs français, 45% déclarent devoir toujours se dépêcher et 25% craignent de perdre leur emploi (INRS). Près de 9 français sur 10 ressentent du stress, selon une étude menée par OpinionWay fin 2017. Ce sont ces sources d’angoisses quotidiennes qui alimentent ces RPS.
Les risques psychosociaux, au-delà des problèmes qu’ils peuvent causer aux collaborateurs, présentent des effets néfastes pour l’entreprise. La santé financière d’une entreprise dépend de celle de ses équipes. Ainsi, la santé des collaborateurs influe directement sur le chiffre d’affaires de l’entreprise.
Et ce sont surtout les conséquences des RPS qui coûtent cher : absentéisme, baisse de productivité, diminution d’activité, décès prématurés, etc.
Si l’on regarde le coût social du stress au travail, il est estimé entre 1,9 et 3 milliards d’euros par an en France. Si l’on prend l’exemple de l’absentéisme au travail, son coût s’élève à 108 milliards d’euros par an en France. Cela représente donc une perte de 4,72% des heures de travail. Et si les coûts directs des absences (congés maladie) sont souvent ceux auxquels on pense en premier, il ne faut pas négliger les coûts indirects (baisse de productivité, démotivation de l’équipe, besoins de remplacements…) qui sont tout aussi conséquents.
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Il est possible de détecter les causes des RPS. Il existe en effet différents facteurs pouvant engendrer des risques psychosociaux en entreprise :
Dans 70% des cas, les arrêts maladie sont de courte durée et liés à des maladies saisonnières bénignes ou des contraintes personnelles familiales. Mais ces raisons ne justifient que des absences ponctuelles et à l’échelle de l’individu. Il est donc nécessaire de comprendre les raisons d’un absentéisme trop fréquent d’un collaborateur ou au sein d’une équipe.
Plusieurs catégories de causes peuvent expliquer un absentéisme élevé.
Il existe quatre indicateurs courants pour évaluer les risques psychosociaux.
Cet indicateur de RPS se calcule de la façon suivante :
De façon générale, les congés maternité, paternité, parentaux ou formation n’entrent pas dans ce calcul. Retrouvez nos conseils pour diminuer le taux d’absentéisme au travail.
Le taux de rotation est le rapport entre le nombre de départs et l’effectif moyen employé par une entreprise.
Cet indicateur RPS est calculé selon :
L’effectif moyen est calculé de cette manière :
Cet indicateur RPS est calculé selon le nombre de demandes de visite spontanée au médecin de prévention, pour 100 agents.
Moins connu, cet indicateur de RPS se décline en quatre catégories, selon que les faits viennent :
Ces évaluations des RPS permettent de prévenir au mieux les cas graves de RPS.
Si vous le souhaitez, vous pouvez essayer le simulateur de burn-out professionnel Consultech, développé par Bloom at Work en partenariat avec Merci Alfred, un jeu pour mettre en lumière ces injonctions contradictoires vécues au bureau.
Une fois les chiffres connus pour chaque indicateur RPS donné, c’est le moment de les analyser.
Pour cela, plusieurs observations peuvent être réalisées :
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Nos équipes vous conseillent et vous proposent une solution sur mesure.
Pour aider les collaborateurs qui ne se sentiraient pas bien sur leur lieu de travail, de nombreuses solutions existent. Des médecins ou psychologues du travail peuvent aider à “soigner” et réduire les RPS. De plus, des outils de mesure et suivi du bien-être des employés servent également à les prévenir.
On associe souvent la responsabilité de la gestion des RPS aux ressources humaines. Mais le management et les employés jouent également un rôle central pour prévenir les risques psychosociaux.
Pour prévenir les risques psychosociaux, vous pouvez appliquer une méthodologie en 3 temps :
Pour lutter contre les RPS, vous pouvez actionner 3 leviers clés :
Par ailleurs, pensez à mesurer les résultats des actions menées pour pouvoir les ajuster au fur et à mesure. Et n’oubliez pas que la réduction des RPS est un travail de long terme dont les résultats mettront un certain temps avant d’être visibles.
De nombreuses solutions existent pour lutter contre l’absentéisme au travail. Commencez toujours par identifier la source de cet absentéisme, puis agissez en fonction.
Afin d’agir concrètement pour lutter contre le stress au travail, procédez en 3 étapes :
Découvrez aussi notre infographie : Le système D pour déstresser
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