Marque employeur et recrutement : un baby-foot ne vous suffira pas à recruter les meilleurs talents

Marque employeur

Surtout, ne vous méprenez-pas : nous adorons le baby-foot (sauf quand notre CEO s’acharne à faire des « roulettes »). Cependant, certaines entreprises en installent davantage pour faire joli que pour l’amour du sport. Et ça, c’est plutôt inefficace en termes de bien-être au travail et n’aide pas (forcément) à améliorer sa marque employeur ni à recruter les meilleurs talents.

Cliché ultime, le baby foot est compris dans le « starter pack » de toute startup qui se respecte. À tel point que, parfois, il fait davantage office de décoration que de loisir.

Beaucoup continuent de brandir fièrement le baby-foot comme preuve de bonne ambiance lors des entretiens de recrutement. Mais est-ce vraiment un moyen de recruter ? Qu’en pensent les meilleurs candidats ? 

Oui, nous vous recommandons d’acheter un baby-foot pour vos équipes… tant que vous le faites pour les bonnes raisons. 

Ne voyez pas dans cette acquisition un investissement pour améliorer votre marque employeur. Voici pourquoi le foot de table ne vous suffira pas à recruter les meilleurs talents.

Marque employeur et recrutement : Investir dans l’amélioration de l’espace et des conditions de travail ne suffit pas à développer la qualité de vie au travail sur le long terme.
Temps de lecture : 9 minuntes
Sommaire de l'article

Éloge (nuancée) du baby foot en entreprise.

Investir dans l’amélioration de l’espace et des conditions de travail n’est jamais une mauvaise idée. Nous n’attribuerons pas le mérite au seul baby-foot, mais l’ambiance qui se dégage des bureaux contribue à recruter, fidéliser et à retenir les talents. Preuve en est, un employé sur trois est capable de partir pour une entreprise moins prestigieuse si l’environnement de travail y est meilleur. (1)

Vos collaborateurs ont besoin d’espaces de rencontre, d’échange, de partage. Dans cette optique, le baby-foot est la nouvelle machine à café. Il renforce les liens entre les employés ainsi que l’esprit d’équipe… tant qu’il n’est pas placé trop près des postes de travail. Et oui, on se prend vite au jeu, les nuisances sonores sont inévitables.

Alors oui, on peut faire l’éloge du baby foot. Les bénéfices pour le bien-être de vos employés sont réels. 

Cependant, vos employés ne sont pas dupes. Et les candidats, encore moins. « Du pain et des jeux » ne suffisent pas à développer la qualité de vie au travail sur le long terme. De nombreuses entreprises abusent du baby-foot pour donner l’illusion de se soucier du bien-être de leurs employés. 

En découlent des approches très superficielles de la qualité de vie au travail, dans lesquelles les employeurs se contentent de quelques aménagements de l’espace pour taire les réclamations des collaborateurs.

Vous souhaitez recruter parmi les meilleurs ? Ces derniers ne se fieront pas aux « signes visibles » de bien-être. Exit le baby-foot, vous allez devoir trouver des arguments plus convaincants pour séduire. 

Si vous êtes en panne d’inspiration, vous trouverez des idées d’alternatives au baby-foot en fin d’article.

Marque employeur et recrutement : Avec Bloom at Work prenez le pouls de vos équipes en temps réel, avec des sondages courts et réguliers et agissez concrètement pour améliorer leur épanouissement au travail.

Vous avez de meilleurs atouts marque employeur et recrutement

Mettez-vous un instant dans la peau d’un candidat. Ne seriez-vous pas vexé qu’un recruteur cherche à vous convaincre en brandissant l’argument du baby foot… comme si vos attentes se limitaient à quelques parties et à un pot d’équipe le mardi soir ?

Pour recruter efficacement les meilleurs talents, l’essentiel est de connaître leurs attentes et de satisfaire leurs principaux critères de sélection.

Ces critères, vous l’avez deviné, ne concernent pas (seulement) les aménagements du bureau.

  • Le salaire, reste un des critères majeurs, y compris pour les jeunes candidats. Deux tiers des jeunes de 20 à 30 ans orientent leur choix de job en fonction de la rémunération proposée. (2) 
  • Le bien-être au travail, au coude à coude avec la rémunération, tend à devenir le principal facteur de sélection pour la nouvelle génération d’employés, avec 61% d’entre eux qui privilégient les conditions de travail à la stabilité financière. (3) Autant répondre à leurs attentes dès maintenant, car la génération Z représente déjà quelques 16 millions de personnes sur le marché du travail. (4)
  • Par ailleurs, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, le sens donné au travail ou le besoin de reconnaissance sont des facteurs qui gagnent en importance parmi les critères de sélection des candidats.

Aussi, les exigences de consoles de jeu vidéo et de baby-foot sont un mythe. Les jeunes talents n’ont pas pour ambition de jouer durant leurs journées de travail. D’ailleurs, seuls 14% d’entre eux suggèrent d’aménager une salle de jeux lorsqu’on leur demande des idées pour améliorer leur environnement (1). Les Millenials se montrent très rationnels, avec des attentes qui portent davantage sur la présence d’une cantine d’entreprise ou sur des solutions permettant de s’isoler pour mieux travailler.

Vous avez de meilleurs atouts marque employeur et recrutement que le baby-foot. N’infantilisez pas les candidats. 

Marque employeur et recrutement : Aujourd'hui, le bien-être au travail tend à devenir le principal facteur de choix d'emploi pour les candidats.

Les alternatives au baby foot pour montrer que vous êtes les plus cools

A priori, à moins que vous ne teniez à tout prix à conserver votre titre de champion de France de Baby-Foot inter-entreprises, vous avez mieux qu’un babyfoot à offrir.

  • Les candidats ne choisissent pas une entreprise plutôt qu’une autre parce que celle-ci a un baby-foot.
  • Et même s’ils le faisaient… avez-vous vraiment envie de recruter un professionnel pour qui le baby-foot est un critère décisif ?

Vous sélectionnez le candidat autant que lui vous sélectionne. Pour recruter les meilleurs, vous devez être les meilleurs. Apprenez à comprendre ce qui satisfait vos collaborateurs afin mettre en avant vos (vraies) forces lorsque vous essayez de recruter un talent.

De nombreuses actions contribuent à développer l’esprit de communauté et le sentiment d’appartenance à l’entreprise :

  • Par exemple, impliquer les employés dans la stratégie et la vision de l’entreprise, dès l’onboarding. Comme Mercedes-Benz, qui invite les employés à participer en tant qu’observateurs à certaines réunions du comex. (6)

  • C’est également la force des valeurs et des rituels d’entreprise. Comme O2E, dont les employés se réunissent à intervalle régulier pour partager leurs succès et leurs difficultés. (7)

N’attendez pas pour lancer des initiatives autour des thèmes du sens, de la reconnaissance ou de la vision d’entreprise. Les jeunes recrues, comme les talents plus seniors, n’hésitent plus à démissionner rapidement si leur onboarding n’est pas concluant. La fidélisation est un enjeu dès l’arrivée des nouveaux employés. (5)

Plus généralement, pourquoi faire l’impasse sur de vrais engagements pour le bien-être ? Le bien-être de façade, avec des artifices comme le baby-foot et quelques jolies plantes, n’est pas un argument de recrutement efficace… ni même un facteur de rétention des talents ! 

Alors, allez-vous acheter ce baby foot ?

Tant que vous n’oubliez pas d’investir par ailleurs dans de vraies initiatives pour le bien-être au travail, foncez. Et on se donne rendez-vous aux prochaines rencontres inter-entreprises.

Articles similaires

Évaluer votre marque employeur en misant sur les bons indicateurs, mode d’emploi

Marque employeur